LE LIVRE D'OR.
"MAIS OU AS TU MIS TA COURONNE EN OR DOROTHEE ?"
De quel film culte vient cette tirade hilarante ?
REPONSE.
Le film est le "Le théatre des matières", film de Jean Claude Biette (novembre 1942-juin 2003) rédacteur en chef à l'époque des cahiers du cinéma.
Comédien entre autres de ce film "Noel Simsolo"
Ce film est sorti début 1977.
ANECDOTE.
Ce film nous avait été proposé en avant première, dans une salle de cinéma de l'ouest parisien. Nous étions sept dans la salle, tous issu du ciné club du Crédit Lyonnais et nous avions auparavant mangé copieusement.
Après la projection, un présentateur (peut-être le réalisateur) est venu sur la scéne pour nous demander notre avis sur le film.
Sur les sept personnes, quatre avaient dormi et les autres s'étaient "amusés" à faire des jeux de mots, voir à mettre des "poils à rime" aux dialogues de ce film un peu lent en actions.
Bref, lorsque le présentateur nous a signifié qu'il s'agissait d'une comédie presque burlesque. Là nous avons été surpris.
C'est alors qu'il a pris pour exemple la phrase culte reprise dans le titre.
A la première lecture de cette phrase, nous n'avons pas ri.
Alors le présentateur s'est énervé, et nous a ânnoné la réplique en insistant avec force et conviction qu'il s'agissait d'une phrase conçue pour éclater de rire.
Sans nous concerter nous avons ri ensemble de façon graveleuse!!!
Nous nous sommes fait copieusement arrosé de mots signifiant notre crasse culturelle, notre piteuse éducation et notre modeste condition de vie.
Ce personnage dans la foulée voulant rompre sur le champ avec ce public ingrât, prit son chapeau, s'enroula dans sa cape noire à la "Bruant" et se dirigea vers une porte.
Malheureusement pour lui, il s'agissait d'une porte de décor de théâtre qui ne s'ouvrait pas mais dont la poignée était apparente.
Et plus il cherchait à ouvrir la porte et plus le décor vacillait.
Et là nous avons ri à gorge déployée.
Bien que nous avions été rassasiés de notre repas du midi, nous remercions ce présentateur pour le bifteck supplémentaire qu'il nous a donné à ce moment là car un bon rire vaut un bon steack, c'est bien connu !!!
Synopsis du film.
Une jeune femme quitte sont travail pour son rêve, faire du théâtre, et le directeur Hermann du "Théâtre des matières" lui propose un rôle.
Il lui permet de jouer le rôle de Catherine de Médicis dans "Marie Stuart"
puis elle passa de l'espoir à la compromission pour aboutir à la mélancolie, voire au regret.
Sur ce, j'aimerais bien revoir ce film, 32 ans après pour voir si nos réactions ont évolué.
Pierre Durand
AMIS CINEPHILES, SI VOUS AVEZ DES ANEDOCTES, N'HESITEZ PAS A ME CONTACTER POUR LES METTRE SUR LE LIVRE D'OR.
Le 23 janvier 1976, projection d'un film Porno.
Entre un film de Bertuccelli (On s'est trompé d'histoire d'amour, réalisé en 1974) et un film de ciné lutte réalisé en 1973 qui traitait sur les conditions de travail des employés des grandes surfaces commerciales, nous avions glissé dans la programmation un film à caractère pornographique.
Avec un certain recul, ce film ne valait pas que l'on fasse grand bruit mais c'était sans compter avec notre groupe "féministe" bien décidé à empécher le déroulement de la séance.
Tout d'abord imaginez une salle comble car nous avions ouvert la séance à l'ensemble des collaborateurs de notre établissement.
Puis certains acteurs et le réalisateur s'étaient déplacés pour "animer" le débat.
Enfin à la porte du cinéma le groupe de féministe qui distribuait des tracts contre les films pornos.
Voilà une soirée des plus mouvementée.
Le film était une parodie des films classiques qui passaient dans les années 70.
"Dans les chaleurs du corps de Julie" était le titre et le cinéaste n'était qu'un grand du métier qui avait voulu faire un film "alimentaire"( terme désignant ce genre de film).
Voici certaines scènes parmi les plus cocasses:
Une actrice nue devant un acteur nue qui lui joue un pale remake de "love story" et c'est alors que l'acteur lui répond:
Quoi tu n'en as plus pour longtemps?alors profitons en ... et je vous laisse deviner la suite avec en plus les cris et huées de nos pétroleuses !!!
Autre scène ayant provoqué un délire:
Un grand noir qui était en train de compter "fleurette" à une jolie blonde, quoi de plus banale dans ce genre de film, si ce n'est que notre belle laissa échapper "OH OUI Y A BON BANANIA" propos accueilli immédiatement avec des salves de protestations par nos féministes déchainées
Une fois la lumière allumée, un débat " en dessous de la ceinture" s'est rapidement imposé.
Nous n'avons pas réitéré l'expérience et ce fut le seul film à caractère pornographique passé en près de soixante années d'existence dans notre ciné club.