IL N'AURA PLUS DE COMPTE RENDU SUR CANNES, NOTRE AMI PHILIPPE NOUS A QUITTES LE 21 JANVIER 2016

AUCUN COMPTE RENDU POUR 2015

Notre ami Philippe n'a pu se rendre au Festival, suite à un problème de santé. Nous lui souhaitons un prompt rétablissement.

En attendant le prochain Festival.


Amicalement


Pierre

LE FESTIVAL DE CANNES 2014 VU PAR PHILIPPE

Le compte-rendu

BENTLEY photos de philippe
BENTLEY photos de philippe
ROLLS PHOTOS DE PHILIPPE
ROLLS PHOTOS DE PHILIPPE
DERRICK WISEMANN PHOTOS DE PHILIPPE
DERRICK WISEMANN PHOTOS DE PHILIPPE
CANNES VU PAR PHILIPPE
CANNES VU PAR PHILIPPE

festival de cannes 2014, 67e édition - Télérama.fr
www.telerama.fr/festival-de-cannes/2014/index.php
Toute l’actualité du festival de cannes 2014 : les films en compétition, le palmarès, des interviews d’acteurs et de réalisateurs, des photos, des podcasts…

 

                                                                                                                       26/05/2014

 

 

 

Compte rendu de mon Festival de Cannes 2014

 

 

 

Attention cette année je  ne suis resté que 7 jours  complets du jeudi 15 mai au mercredi 21 + un film avant le train de retour le jeudi 22 mai. Pendant cette période  j'ai vu 19 films. Je n'ai ri que pour « Barbecue » film hors Festival dans un cinéma, en payant avec des tickets CNC , l'Olympia, les spectateurs étaient nombreux et je n'étais pas le seul à rire. Nous devions en avoir besoin au milieu des sélections plutôt tristes ou même sinistres.

 

 

 

Le temps était très venteux et pas très chaud, beaucoup d'averses mais j'ai pu me baigner une fois, le samedi 15 mai plage des sports, eau à 17 degrés.

 

 

 

Mon seul coup de cœur est pour un film du Marché du film : «Maestro» de Léa Fazer durée 84 minutes qui semblent 10 minutes  Il m'a fait aimé « les amours d'Astrée et Céladon » de Eric Rohmer  que pourtant j'avais trouvé ridicule à sa sortie. Il s'agit d'une sorte de documentaire romancé sur le tournage du dernier film de Rohmer interprété par Michael Lonsdale inspiré. Nous voyons la relation de celui-ci avec un second rôle joué par Pio Marmai génial en acteur un peu dépassé du moins au début, par les directives du  maître.

 

 

 

J'ai  beaucoup aimé les films qui suivent  et vous conseille de les voir dès leur sortie en salle ou mieux encore au Forum des Images aux Halles, à Paris lors de la reprise de la Quinzaine entre le 30 mai et le 6 juin :

 

 

 

- « Whiplash » reprend  les relations élève-prof à travers un cours de musique de jazz dans une académie prestigieuse à  New York. Génial

 

 

 

- « Queen and Country » raconte la vie de 2 jeunes au service militaire, dans l'Angleterre de 1952, année du couronnement de la reine Elisabeth II, sous les ordres d'un sergent à cheval sur un règlement dépassé. Belle photo, excellents acteurs, scénario en béton. A voir absolument.

 

 

 

- « les combattants » est aussi une histoire d'armée mais nous y suivons avec un jeune homme posé et une  fille bagarreuse, un stage  dans l'armée française en période d'incendies d'été ;

 

 

 

- « Bird people » est un joli film poétique qui met un peu  trop longtemps à démarrer et conte l'histoire parallèle d'une étudiante qui travaille à temps partiel comme femme de ménage au Hilton de Roissy CDG et un ingénieur américain qui décide d'abandonner travail et famille ;

 

 

 

et maintenant en restant dans la catégorie bons films passons à ceux qu'il ne faut surtout pas aller voir un jour de déprime :

 

 

 

- « At li layala » est un documentaire israélien camouflé en fiction sur la vie quotidienne d'une femme de 30 ans et de la sœur trisomique de 24 ans et qui tente de répondre à la question : où est la place des trisomiques, chez leur sœur, leur mère, dans un foyer spécialisé ?

 

 

 

- « Hope » film de la semaine de la critique » nous montre un couple africain qui essaye de passer en Europe mais doit compter avec la violence de ses propres compatriotes ;

 

 

 

- « Force majeure » est un film sur le mal-être des trentenaires et nous suivons une semaine dans une station de sports d'hiver française un couple suédois dont la femme n'arrête pas de critiquer son mari en public. Elle pensait peut-être avoir épousé l'homme parfait mais il n'en existe qu'un et il n'est pas disponible puisque c'est Dieu ;

 

 

 

- « Bandes de filles » est un bon téléfilm sur des filles noires de banlieue  parisienne : bagarreuses, racketteuses, voleuses et jamais je n'avais vu – ni imaginé – cela, avec une qui menace la patronne (de sa mère) pour qu'elle ne l’embauche pas. La réalisatrice, spécialiste des banlieues,  n'y va pas de main morte, cela a bien changé depuis mon époque ….. ;

 

 

 

-  dans « Catch me daddy » une jeune d'origine pakistanaise aime un anglais. Ce sera fatal à tous les anglais dans cefilm. Celui-ci reflète peut-être une certaine réalité mais je ne veux pas en savoir plus

 

 

 

J'ai apprécié des films restaurés comme :

 

- « les contes cruels de la jeunesse » de NagisaOshima, bien désespérant sur un jeune couple japonais ;

 

- par contre, j'ai enfin vu un excellent film de Kun Fu taiwanais « l'auberge du dragon » datant de 1967 mais faisant penser aux films de samouraïs japonais des années 1950 ;

 

- « le jour se lève » une merveille de poésie (dialogues de Prévert) sur le monde du travail en 1939 avec Jean Gabin, Jules Berry et Arletty ( que vous verrez après le générique dans une scène censurée ,retrouvée à Francfort, nue sous sa douche)

 

 

 

J'ai pas aimé :

 

 

 

« National  Gallery » un documentaire pesant sur cette institution de Trafalgar square à Londres. C'est un long cours d'histoire de l'art de 3h qui paraissent 5 heures et ne supporte pas la comparaison avec  « Dans la ville Louvres » ;

 

 

 

« Grace de Monaco » vu au cinéma Olympia avec des tickets CNC  comme « Barbecue » mais là il n'y avait presque personne dans la salle et j'ai compris pourquoi en voyant cette succession  de clips sur un scénario indigent ;

 

 

 

« les nouveaux sauvages » est un film argentin – en compétition - à sketches tous plus violents et remplis d'aigreur  les uns que les autres mais sans aucun lien entre eux. Le film démarrait pourtant bien avec un 1er sketch  comique tellement la situation était outrée. Dommage, nous sommes très loin des « nouveaux monstres » de Dino Rizzi ;

 

 

 

- « Tu dors Nicole » est un film canadien volontairement intemporel en noir et blanc mais j'ai pas compris la fin ;

 

 

 

 N'allez pas voir, ni revoir,  le démodé et on ne sait pourquoi restauré , film de propagande pro-chinoise « Comment Yukong déplaça des montagnes » de Marceline Loridan et Joris Ivens  sur les bienfaits de la révolution culturelle.

 

 

 

Impossible d'obtenir une invitation pour monter les marches ni même de voir les acteurs les monter ces fameuses marches, le public est relégué beaucoup trop loin

 

 

 

Et voilà, sinon attention, la gare de Cannes est en travaux et c'est le bazar intégral, aucun gilet rouge ou vert  pour aider les touristes/festivaliers parfois âgés à passer dans le tunnel sous les voies. Aucune excuse de la SNCF et en plus il fallait supporter les « that's France » des étrangers. Pour couronner le tout il y avait la première semaine une grève des bus et des taxis. Le service bus a repris mais visiblement  avec des horaires du dimanche  donc il fallait presque se battre pour monter dedans.

 

Tout cela n'a pas empêché Gilles Jacob de se montrer particulièrement satisfait. Espérons que Pierre Lescure sera moins déconnecté de la réalité vécue par les vrais festivaliers.

Je ne peux pas vous donner mon avis sur les récompenses car je n'ai vu aucun des films primés.

 

 

Bonnes séances de cinéma à tous et rendez-vous au Festival de La Rochelle.

FERRARI PHOTOS PRISES PAR PHILIPPE
FERRARI PHOTOS PRISES PAR PHILIPPE

Les films retenus dans la sélection officielle du 67e Festival de Cannes ont été dévoilés le jeudi 17 avril. Parmi les habitués, David Cronenberg, les frères Dardenne ou Ken Loach. Mais aussi quelques surprises et nouveautés. 
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/cinema/cannes-2014-la-selection-officielle_1509739.html#edppX9dEHgT6YjU0.99

LE FESTIVAL DE CANNES 2013 VU PAR PHILIPPE

FESTIVAL DE CANNES 2013
FESTIVAL DE CANNES 2013
LE FESTIVAL DE CANNES 2013 PHOTO DE PHILIPPE
LE FESTIVAL DE CANNES 2013 PHOTO DE PHILIPPE

UN INCIDENT TECHNIQUE NOUS OBLIGE A SEGMENTER LE COMPTE RENDU DE PHILIPPE EN QUATRE PARTIES.

COMPTE RENDU PAGE 1

 

 

Cette année à Cannes a été positive avec 29 séances dont un coup de coeur absolu pour un film néo-zélandais dans le cadre de cinéma des Antipodes (CA)

 

"HOOK,LINE AND SINKER" sur un camionneur atteint de dégénéréscence maculaire.

Le sujet est sinistre mais la réalisatioin est inspirée et l'empathie avec les personnages même secondaires fonctionne à plein, et outre de jolis moments de tendresse et d'amitiés, certaines situations font sourire ou rire.

Sur un tel sujet, nous ne pouvons dire que bravo. La salle était à 100% de mon avis!

 

Dans cette sélection, j'ai vu le très bon "LAST DANCE" sur la relation entre une vieille dame juive survivante de l'holocauste et un jeune terroriste palestinien ; un court métrage inspiré d'un fait divers réel.

"THE ADVISER" où l'on voit des retraités kidnapper leur conseiller financier vèreux et enfin "SHOPPING" sur 2 frères métis en Nouvelle-Zèlande.

 

LA QUINZAINE DES REALISATEURS proposait une sélection très large, parmi lesquels j'ai pu voir :

 

"APRES LA NUIT" sur une communauté de dealers noirs à Lisbonne,

 

"ON THE JOB" un film Philippin qui renouvelle le thème des politiciens et policiers corrompus,

 

"TIP TOP" un film sur une enquête de la police menée par les très spéciales Isabelle Huppert et Sandrine Kiberlain" - inclassable dirai-je avec des moments drôles et d'autres 100% déjantés.

 

"THE SELFISHGIANT" est une histoire anglaise de gamins paumés de banlieue, l'un conduisant l'autre à sa perte,

 

Mon coup de coeur tout court est pour "ILO ILO" un film de Singapour qui a obtenu la Caméra d'Or à juste titre car l'histoire de cette bonne des Philippines dans une famille de Singapour est très attachante.

 

Mon second coup de coeur tout court est aussi dans cette sélection pour l'histoire de famille hilarante sur la différence "GUILLAUME ET LES ENFANTS A TABLE" de Guillaume Gallienne.

 

J'ai moyennement apprécié l'autobiographie de Marcel Ophuls "UN VOYAGEUR". Il est vrai qu'il vaut meiux faire son apologie soi-même...;

 

Cette année nous avons vu un film d'horreur sur une famille de cannibales " WE ARE WHAT WE ARE". Le réalisateur n'était pas du tout à la hauteur dés idées originales du scénariste ;

 

A SUIVRE...

 

 

 

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PRESIDENT DU JURY 2013
PRESIDENT DU JURY 2013

PAGE 2

 

Le programme de court métrage N° 1 a révélé une petite merveille "LA QUEQUA SUR LA VILNI" avec Bernard Hinault et Bernard Ménez.. La salle a ri les 37 minutes qui montre des jeunes hommes et femmes sandwichs à vélo pour promouvoir l'ouverture d'un cinéma dans un village perdu. Sur le reste du programme, je n'ai pas pu  accrocher;

- entre un court brésilien très bavard '"POUCO MAS DE UM MES",

- une histoire de gamins/gamines mal dirigée "SOLECITO",

-  un film expérimental sur un nageur"SWIMMER" en un très classieux noir et blanc mais dans quel but ?

 

Sur le programme court n° 2, je n'ai visionné que le banal "GAMBOZINOS" sur un gamin en colonie.

Hors sélection, j'ai vu le bon documentaire "NINA SIMONE LOVE SORCERESS..FOREVER"

 

Dans le cadre de LA SEMAINE DE LA CRITIQUE, j'ai apprécié 3 des très bons films :

"THE LUNCHBOX" film indien sur les conséquences à Bombay d'un échange de paniers repas.

 

"THE MAJOR" sur la police corrompue dans une ville Russe.

 

La bizarre (car en noir et blanc) histoire de catcheurs "NOS HEROS SONT MORTS CE SOIR" qui rend magnifiquement la nostalgie des année 1960. J'espère que ce film sortira en salles !

 

A SUIVRE...

 

 

 

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VU DE LA TERRASSE DU CNC
VU DE LA TERRASSE DU CNC

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La sélection "un certain regard" 'UCR) m'a aussi apporté un autre presque coup de coeur avec "WAKODA" film sur le séjour de l'inquiétant docteur nazi Menguele en Argentine dans les années 1960.

 

Par contre je n'ai pas accroché au théâtral/expérimental "DEATHMARCH "sur la conduite inqualifiable des japonais vis à vis des prisonniers de guerre Philippins et Américains en 1942.

 

Idem pour "GRAND CENTRAL" sur les conditions de vie des sous-traitants dans une centrale nucléaire 'Tricastin je crois).

 

Pareil pour "L"INCONNU DU LAC" film d'Alain Guiraudie qui a laissé la salle perplexe à cause de scènes très crues et des leçons de morale aux gays, surprenantes de sa part :

1/méfiez-vous de ceux qui ne veulent pas de rapports protégés

2/vivez en couple stable.

 

J'étais content de pouvoir accéder au Palais des Festivals grâce à des invitations Cannes Classiques pour "VISIONS OF EIGHT" sur les tragiques jeux olympiques de Munich en 1972 vus par huit très grands réalisateurs internationaux.

 

Je suis de nouveau sorti perplexe de "CHARULATA, THE LONELYWIFE" de Satyajlit Ray car je n'ay pas compris la fin.

 

Le "SHEPARD AND DARK" produit par la femme de Paul Newman, Joanne Woodwark (tous les deux sur l'affiche de cette année) est trop américain pour nous toucher.

 

Je suis assi allé dans des cinémas hors Festival pour "GATSBY LE MAGNIFIQUE" en 2 D, beau livre d'images qui laisse froid et puis les Duesenberg sont des années 30 alors que l'histoire est censée se passer en 1922 ;

"FAST ANS FURIOUS 6" génial pour moi - on ne se refait pas ;

 

"LES PROFS" car cela fait plaisir de rire de bon  coeur.

 

Pour Monsieur Garandeau : j'ai vu les 2 premiers à des séances du matin (tarif réduit) et le dernier en payant avec les tickets "ENTRAIDE DU CNC" achetés au Comité d'Etablissement.

 

 

A SUIVRE....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AUDREY TAUTOU ANNONCANT LE PALMARES DE PHILIPPE!!!
AUDREY TAUTOU ANNONCANT LE PALMARES DE PHILIPPE!!!

SUITE ET FIN PAGE 4.

 

Le temps était vraiment très mauvais avec des pluies torrentielles, du vent froid donc impossible de se baigner, par contre au niveau restaurant je vous recommande à la Bocca "LE MADEIRA" avec son menu plat + dessert à 14.50 euros, le toujours excellent rapport qualité/prix = présentation du restaurant au 1er étage du Casino Barrière du palais et aussi "LA ROTONDE" à la Napoule (menu à 19 euros le midi en semaine, sinon 39 euros).

 

VOICI DONC MON PALMARES AVEC LES FILMS QUE J'AI VRAIMENT AIMES

(8 sur 25 environ)


1 . "HOOK, LINE AND SINKER" (CA)

 

2. "THE LUNCHBOX" (SC)

 

3. "ILO ILO " (QZ)

 

4. "GUILLAUME ET LES GARCONS A TABLE" (QZ)

 

5. "LA QUEPA SUR LA VILNI" (court métrage QZ)

 

6. "WAKOLDA" (UCR)

 

7. "NOS HEROS SONT MORTS CE SOIR" (SC)

 

8."LAST DANCE" (CA)

 

Je ne tiens pas compte des 3 films vus hors Festival.

 

Un grand merci à ceux qui m'ont donné la possibilité de voir des films ou assister à des conférences (celle de Jane Campion) dont par contre je n'ai pas pu apprécié le téléfilm "TOP OF THE LAKE", (je suis parti après le 1er épisode) en me donnant des badges ou des invitations.

 

A l'année prochaine...j'espère.

 

 

PHILIPPE

 

 

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L'EQUIPE DU FILM "MICHAEL KOHLHAAS
L'EQUIPE DU FILM "MICHAEL KOHLHAAS
VOITURE PUBLICITAIRE A CANNES
VOITURE PUBLICITAIRE A CANNES

  Merci à PHILIPPE pour son compte rendu détaillé sur sa venue au Festival de Cannes.

Les cinéphiles apprécieront les différentes remarques sur les films vus ainsi que certaines photos qu'il a prises.

 

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VOICI LA VERSION EN UNE SEULE PAGE

 

LE FESTIVAL DE CANNES 2012 VU PAR PHILIPPE

Bonjour à tous,

Vous n’êtes pas tous concernés par la totalité des éléments repris ici mais vous saurez faire le tri et donc comme chaque année voici mon commentaire sur le Festival.
Je suis arrivé le 15 mai au soir et reparti le 25 à midi, sans montée des marches.

L’événement marquant est que je me suis aperçu (enfin) de la différence entre « les vrais gens » et les peoples festivaliers. En effet, le film  De rouille et d’os  a été ovationné le 16/05 10 minutes par les festivaliers alors que moi j’ai vu le film le lendemain  en payant 9 euros  au cinéma  Olympia . La salle était complète mais les spectateurs ont commencé à partir dès le milieu du film où à chuchoter ou à ricaner. Dès le générique tout le monde est parti  sans aucun applaudissement. Le film m’a laissé totalement indifférent et en plus la bobine avait cassé à  la scène du lac gelé.

Par contre – toujours au cinéma payant – j’ai adoré comme tous les spectateurs  Moonrise kingdom .

Au niveau des films de la quinzaine j’ai assisté aux projections de :
- Alyah, histoire d‘un dealer - avec un frère envahissant  - qui organise son départ pour Israël, se laisse voir même si certaines personnes on fait part de leur mécontentement sur la mauvaise image donnée d’Israël ;
- Room 237, le documentaire sur Shining m’a captivé. Je n’avais jamais vu ce film  sous les angles évoqués et le montage avec des extraits des autres films de Kubrick est une merveille de précision ;
- Ernest et Célestine,  adorable dessin animé à l‘ancienne sur l’amitié entre un ours et une souris, est le touche de fraîcheur du Festival, je ne parle pas du ciel couvert, des orages, du vent froid,… ;
Sueno et silencio, sur la mort d’un enfant et le deuil qui suit est un film bizarre par ses cadrages poétiques et ses longueurs. La salle a détesté mais avec  2 0 minutes en moins je suis certain qu’il passerait bien ;
- Camille redouble, est une bouffée de bonne humeur. Yolande Moreau, Denis Podalydès et tous les acteurs sont excellents dans cette fable où une mère de 40 ans se retrouve à la veille de l’anniversaire de ses …16 ans et doit refaire ses choix .

Comme d’habitude j’ai beaucoup vu de films du Cinéma des Antipodes. Je ne sais pas qui fait la sélection mais le terme excellent me parait faible pour :     
- Red dog, l’histoire d’un chien qui se trouve un maître parmi le personnel d’un mine de fer à ciel ouvert en Australie,
- Love Birds: un canard blessé tombe sur le toit de la maison d’un célibataire et les situations s’enchaînent dans la tradition de la comédie sentimentale,
- Face to face,  un consultant essaye de rabibocher un employeur et un salarié malgré  de multiples rebondissements
- The eye of the storm,   où nous retrouvons Charlotte Rampling au mieux de sa forme dans un casting excellent pour une histoire de famille à Sidney. On oublie enfin l’abominable documentaire qui lui a été consacré l’an dernier
- Emily, un court métrage au suspens parfaitement maîtrisé pour un 1er film sur le retour chez soi d’une ado après une tentative de suicide.
Au niveau des Ecrans Jeunes, j’ai beaucoup aimé Monsieur Lazhar, sur un instituteur qui prend la suite d’une enseignante  qui s’est suicidée dans sa salle de classe

Sinon parmi les autres sélections :
- Je n’ai rien compris au propos du réalisateur pour Djeca
- j’ai revu avec plaisir Runaway train et j’ai plutôt aimé le poétique Mekong Hotel ainsi que le documentaire qui ne nous apprend rien sur Woody Allen

J’ai assisté à une leçon de cinéma donnée par l’acteur/réalisateur/producteur Norman Lloyd mais je suis parti au bout de ¾ d’heure  car il n’était question que de …. Théâtre. J’ai dû être projeté sans le savoir à Avignon.

J’ai profité d’un après-midi pluvieux pour apprécier le prénom et je comprends l’enthousiasme de millions de français pour  la pièce puis le film.
     
Sinon j’ai pu me baigner 3 fois :
- mercredi 16, j’ai heurté une méduse violette avec la main mais je n’ai pas eu besoin de Nicole Kidman ;
- jeudi 17 dans de l’eau glacé, je pensai voir arriver les pingouins de Madagascar ;
- jeudi 24, l’eau n’était pas très chaude mais c’était mon dernier jour.

J’ai très bien déjeuné et dîné au Casino Barrière – celui du palais des Festivals  accueil, présentation des assiettes, service, qualité des mets , rapport qualité/prix, tout était parfait comme l’an dernier. J’y reviendrai . J’ai pris la carte et vous le recommande sans aucune réserve.

Ce n’est pas le cas du bistro des Anges, ce mercredi 23 mai, second restaurant de la Villa des Anges,  2 ou 3 étoiles dirigé par Bruno Ogier. Il ne devait pas être là car le désastre était total dans le menu à 39 euros - sensation renforcée par le fait que j’avais une invitée
- Pastilla de foie gars : dégoulinant de graisse ;
- Gambas aux agrumes   en fait 2 crevettes ;
- Cannelloni à je ne sais plus quoi  / 1 seul alors que le i en italien est la marque du pluriel
- volaille façon grand-mère : il faut de bonnes dents car soit le poulet avait été abattu le matin  soit la cuisson était ratée et les olives vertes dénoyautées sortaient d’un bocal de Leader Price ou Lidl… ;
- Gâteau au chocolat banal ;
- Tarte au citron  impossible de couper la pâte avec la grande cuillère, j’ai demandé un autre dessert  une crème brûlée mangeable sans plus ;
- Une cliente a failli tomber à cause d’une latte de parquet défaite ( sur la droite quand on va vers le couloir qui mène aux WC) :
- Aucune excuse du personnel  habillé d’hideux grands tabliers qui les rapetissent, ni pour mon désastre ni l’accident de la dame ;
- Mais tout n’est pas négatif car personne ne vient remplir votre verre et ayant été abusé par un article du magazine trimestriel  3 étoiles - que je tenais en haute estime malgré son prix -  je ne m’y abonnerai pas pour 2 ans comme je comptais le faire.
- En fait les habitués prenaient tous le menu à 29 euros, ou 34 avec un apéritif et un verre de vin, car la cuisine ne doit savoir faire que les plats simples.
- Cela me servira de leçon, désormais  ce sera Casino Barrière ou bien « le Margaux » rue Hélène Variglio vers la gare.


Le bilan n’est pas extraordinaire avec 18 films dont un court-métrage mais je ferai mieux à La Rochelle où le festival est toujours un modèle du genre et la nourriture chez les Coutenceau toujours de très haute tenue avec un excellent rapport qualité/prix

Au niveau lecture j’ai juste lu « Moins que zéro » de Bret Easton Ellis mais cette histoire d’étudiants californiens beaux, jeunes, riches, sans aucune conscience morale ou politique qui passent leur temps à boire et se droguer est sans grand intérêt. Je préfère de loin « Moi Charlotte Simmons » de Tom Wolfe sur le même sujet des étudiants américains et  vous le recommande.

A l’année prochaine pour le prochain bulletin !

 

 

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LE FESTIVAL DE CANNES FONDE EN 1946

Le Festival de Cannes, fondé en 1946 sur un projet de Jean Zay1, ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-arts du Front populaire, et appelé jusqu’en 2002 le Festival international du film, est un festival de cinéma international se déroulant chaque année à Cannes (Alpes-Maritimes, France) durant douze jours.

Il est devenu, au fil des années, le festival de cinéma le plus médiatisé au monde2, notamment lors de la cérémonie d'ouverture et la montée des marches : le tapis rouge et ses vingt-quatre « marches de la gloire »3. Le Festival est aussi beaucoup critiqué, et fut à l'origine de plusieurs scandales ou controverses que relayèrent magazines et journaux, français et étrangers.

Chaque année, durant la seconde quinzaine de mai, des cinéastes, des vedettes, des professionnels de l'industrie cinématographique (producteurs, distributeurs, vendeurs internationaux...) et des milliers de journalistes se déplacent à Cannes. Les principales projections ont lieu au palais des festivals et des congrès, situé sur la promenade de la Croisette.

Parallèlement à la sélection officielle du Festival (films en et hors compétition), plusieurs sections ont été créées au fil des ans. Parmi elles, on retrouve la Quinzaine, la Cinéfondation, la Semaine de la critique, Un certain regard, et surtout le Marché du film de Cannes, le premier au monde, en importance, avec 11 000 participants4.

Les producteurs et distributeurs y trouvent des partenaires pour le financement de leurs projets de films, et vendent les œuvres déjà tournées aux distributeurs et télévisions du monde entier.

Ce festival, au départ simple manifestation touristique et mondaine5, a été créé pour récompenser le meilleur film, le meilleur réalisateur ou le meilleur acteur et la meilleure actrice d'une compétition internationale de films. Plus tard, d'autres prix décernés par un jury de professionnels, d'artistes et d'intellectuels, sont apparus, comme le Prix du Jury, le Grand Prix et surtout la Palme d'or. Aujourd'hui, la sélection officielle se veut le reflet de la production cinématographique mondiale. La compétition met généralement en exergue le cinéma d'auteur ou de recherche.